Con este tango que es burlón y compadrito se ató dos alas la ambición de mi suburbio con este tango nació el tango, y como un grito salió del sórdido barrial buscando el cielo.
Nostalgias de las cosas que han pasado, arena que la vida se llevó pesadumbre de barrios que han cambiado y amargura del sueño que murió.
Sentir, que es un soplo la vida, que veinte años no es nada que febril la mirada errante en las sombras te busca y te nombra.
Lastima, bandoneón, mi corazón tu ronca maldición maleva... Tu lágrima de ron me lleva hasta el hondo bajo fondo donde el barro se subleva
Sueña, marinero, con tu viejo bergantín, bebe tus nostalgias en el sordo cafetín... Llueve sobre el puerto, mientras tanto mi canción llueve lentamente sobre tu desolación...
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Avec ce tango qui est moqueur et fanfaron, L’ambition de mon vieux faubourg prit son envol Avec ce tango est né le tango, et comme un cri Il a quitté le quartier glauque cherchant le ciel.
Nostalgie des choses qui disparaissent, Sable que la vie a emporté, Le cœur lourd de quartiers qui ont changé Et amertume du rêve qui est mort.
Sentir que la vie est un souffle, Que vingt ans ce n’est rien, Que le regard fébrile Errant dans les ombres Te cherche et te nomme.
Elle déchire mon cœur Bandonéon Ta rauque malédiction canaille Ta larme au goût de rhum m'emporte Jusqu'au fond du bas-fond Où même la boue se révolte.
Rêve marinier de ta vieille embarcation Bois tes nostalgies dans le silence de la taverne Il pleut sur le port en même temps que ma chanson Pleure lentement sur ta désolation.
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